L’I2IT nous avait réservé des billets de bus pour rejoindre Mangalore, étape dans notre trajet jusqu’à Thekkady. Comme d’habitude, cette solution était débile, et nous avons donc annulé les billets pour finalement prendre le train. Une ligne longe toute la cote Ouest de l’Inde, passant par Goa et allant jusqu’à la pointe Sud. Idéal pour nous !
Le train en Inde, c’est à faire. Il y a des petites astuces à connaître, du genre éviter les wagons où il y a la clim. C’est toujours beaucoup trop froid, et c’est pas là qu’on rencontre du monde. On a donc pris des billets en Sleeper Class, en vrais guerriers (parce que 15 heures de train, c’est pas rien !). On est arrivé à la gare de départ 5 bonnes heures avant l’arrivée du train, on a mangé dans un mini resto qui ne devait pas souvent avoir des tables de 8 personnes. Là, on est resté très classique et avons tous pris la valeur sûre qu’est le Chicken Massala (not-too-spicy-please). C’était un petit peu risqué, dans le sens où un plat bien épicé, avec une viande d’une fraîcheur relative, peut mener très vite aux toilettes. Et dans un train, déjà en France les toilettes c’est pas terrible, mais là autant dire qu’y trouver du PQ aurait été une grande surprise !
Le train est pour moi le meilleur moyen de transport, bien meilleur que le bus et tellement moins cher que l’avion. 360 Roupees pour faire les 15h de train, faut bien le dire, c’est excellent. En plus, les autres ont, comme moi, parfaitement dormi. Avant de se coucher, petite belote, explication avec un couple d’américains qui avaient le même numéro de place que nous (ils avaient pris le mauvais train), brève tentative pour comprendre pourquoi diantre la lune est-elle
horizontale en Inde et nous voilà partis pour un trajet de nuit assez parfait.
Au réveil, le paysage avait changé après Goa. Des rizières, d’un vert étrange… Avec la lumière tapante du soleil, le vert des tiges de riz parait surnaturel… Avant de partir en Inde, j’avais cherché quelques photos et une m’avait marqué. Il s’agissait d’un indien, très noir, ramassant le riz. Le vert des tiges du riz me paraissait retouché avec photoshop, la saturation poussée au maximum. En fait non, c’est bien comme ça en vrai ! (même si la photo ne le montre pas, zut)
Après avoir traversé le Karnataka, nous avons dans le Kerala. Descente à une station conseillée par les gardes, après qu’il nous ait donné toutes les adresses de leurs amis qui font guest House, correspondance en train et enfin bus de nuit, encore. Voyager en Inde, c’est long et ça prend du temps. Après une nuit dans le bus, autant dire qu’il faut encore se reposer derrière. Mais ça en vaut la peine !
Nous sommes arrivés à la reserve Periyar en découvrant une température bien inférieure à celle de Goa ! En effet, nous étions à 1800 m d’altitude, la bonne surprise. En plus de ça, une petite pluie venait nous rappeler que non, nous n’étions plus sur les plages paradisiaques à dorer au soleil ! Grâce à Henri, nous avons pu directement poser nos affaires au Tiger Bungalow, dans une maison reservée aux gardes de la réserve, juste devant le grillage qui sépare les tigres et les éléphants sauvages du reste du monde…
Dés le premier jour, les gardes nous ont emmené, en touristes privilégiés que nous étions, dans une ballade de deux heures dans la forêt. L’occasion de découvrir les sangsues et toutes les joies qui vont avec.
Après ça, un bon repas bien épicé (la cuisine du Sud étant réputée pour ça), préparé par les gardes. Le reste des jours, nous avons mangé au restaurant. Pour la suite, des randonnées, la visite d’un village tribal, encore habité. La tribu s’est indianisée (si on peut dire), mais le garde à l’entrée du petit musée utilise toujours les pipes à cannabis et autres plantes hallucinogènes, c’est sûr. Des drapeaux communistes flottent à l’entrée du village, comme dans beaucoup d’autres villes de la région.
Pour le dernier jour, le fameux bamboo rafting. Nous formions un groupe de 10 touristes, 2 anglais ayant aussi déboursés les 2000 roupees, et 5 gardes dont 1 armé pour nous guider et nous montrer les traces de griffe sur les arbres. Après 4 heures de marche dans la forêt puis les marécages, nous avons rejoint nos embarcations.
Le lac artificiel de la réserve est le meilleur endroit pour débusquer les animaux qui viennent s’abrever. Nous avons eu la chance de voir au loin des cerfs, mais rien d’autre… Dommage ! Sur la route du retour, enfin, nous avons vu un éléphant sauvage qui brouttait l’herbe. L’éléphant était seul, ce qui a effrayé nos guides. En effet, un éléphant qui ne vit pas avec son troupeau est en général fou. Nous sommes donc rester cacher quelques minutes pour l’observer, puis des habitants de la tribu sont arrivés. Ils ramenaient du poisson pêchés dans le lac. Entre temps, l’éléphant a senti notre présence et est parti plus loin.
Nous sommes rentrés tranquilement, bien fatigués après notre journée. Mais pourtant, elle ne s’est pas arrêté là ! Les gardes, en pleine soirée entre amis, nous ont proposé une sortie géniale : ballade en Jeep de nuit dans la réserve. Autant dire que ce n’est pas possible pour tout le monde, de nombreuses grilles se sont ouvertes devant nous, fermée normalement par des gros cadenas et gardés par des locaux. Pendant la ballade, à 14 dans la Jeep, le garde à l’arrière s’est endormi sur mon épaule, alors que c’était un petit chemin de montagne en forêt qu’on prennait. Incroyable. Pour les autres animaux qu’on a vu, un gros cerf juste devant la voiture, mais rien d’autres non plus… Quand même un très bon souvenir, c’est pas toutes les nuits qu’on se ballade en Jeep dans une réserve naturelle !
Le lendemain, retour en avion après ce même bus pourri qui met 5h pour faire 200 km, un avion en retard et un bus arrangé par l’I2IT qui ne sait pas OU est l’I2IT… On est rentré à 7h, un peu juste pour aller en cours. Repos donc, avant d’y retourner en pleine forme le mardi !
Voilà pour cette fin de vacances, que je raconte rétroactivement. Depuis, des cours qui se succèdent, et un petit samedi soir en boîte !
Moi je dis qu’il bluffe.
Moi je dis qu’il bluffe.
Le frérot > Pas de tigre, mais en même temps, je m’en serais voulu que tu n’aies pas été là pour voir ça !
Nanou > La force du tigre… Hé, t’as pas un paquet de frosties en plus ? 🙂
Séverine > Je suis vraiment enchanté de savoir que toute la famille (et quelle famille !) suit avec assiduité mes aventures… Comme en plus on est super nombreux, ça me fait même super plaisir. Pour le village tribal, je note la requête et détaillerai un peu plus très prochainement. C’est vrai que c’est pas tous les jours qu’on rencontre une tribu indianisée, ça mérite plus que quelques lignes.
Az > Bah oui, c’est ce que je disais, si t’en re-veux, y en re-n’a !
Jean Mich Much (et sa peur de perdre le bon français) > Mais c’est justement dans vos commentaires que je trouve le courage (et que je me libère le temps aussi) de continuer à raconter tout ça !
Marconi Ninja > Ouais c’est ce qu’on verra !
Le frérot > Pas de tigre, mais en même temps, je m’en serais voulu que tu n’aies pas été là pour voir ça !
Nanou > La force du tigre… Hé, t’as pas un paquet de frosties en plus ? 🙂
Séverine > Je suis vraiment enchanté de savoir que toute la famille (et quelle famille !) suit avec assiduité mes aventures… Comme en plus on est super nombreux, ça me fait même super plaisir. Pour le village tribal, je note la requête et détaillerai un peu plus très prochainement. C’est vrai que c’est pas tous les jours qu’on rencontre une tribu indianisée, ça mérite plus que quelques lignes.
Az > Bah oui, c’est ce que je disais, si t’en re-veux, y en re-n’a !
Jean Mich Much (et sa peur de perdre le bon français) > Mais c’est justement dans vos commentaires que je trouve le courage (et que je me libère le temps aussi) de continuer à raconter tout ça !
Marconi Ninja > Ouais c’est ce qu’on verra !
Hihi énorme la Lune horizontale…Heureusement ke ton blog est là pour nous apporter un peu de soleil!!!c’est vraiment très joliment fait. j’adore te suivre a la trace, presque comme si je pouvais sentir le souffle de l’éléphant taré derrière mon oreille. t’as le droit de grimper dessus (je veux dire, sur les éléphants?)
Hihi énorme la Lune horizontale…Heureusement ke ton blog est là pour nous apporter un peu de soleil!!!c’est vraiment très joliment fait. j’adore te suivre a la trace, presque comme si je pouvais sentir le souffle de l’éléphant taré derrière mon oreille. t’as le droit de grimper dessus (je veux dire, sur les éléphants?)
🙂
🙂
Au fait, y’a un truc que j’avais zappé à la lecture (d’ou l’utilité de la relecture). Explique moi ce que fout un drapeau communiste dans un village tribal…juste par curiosité (piquée à vif).
C’est un drapeau communiste chinois, vietnamien ou de notre bonne vieille URSS.
Do you see what I mean? ;p
Au fait, y’a un truc que j’avais zappé à la lecture (d’ou l’utilité de la relecture). Explique moi ce que fout un drapeau communiste dans un village tribal…juste par curiosité (piquée à vif).
C’est un drapeau communiste chinois, vietnamien ou de notre bonne vieille URSS.
Do you see what I mean? ;p
КАТЮША
Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой.
Выходила, песню заводила
Про степного, сизого орла,
Про того, которого любила,
Про того, чьи письма берегла.
Он ты, песня, песенка девичья,
Ты лети за ясным солнцем вслед.
И бойцу на дальнем пограничье
От Катюши передай привет.
Пусть он вспомнит девушку простую,
Пусть услышит, как она поет,
Пусть он землю бережет родную,
А любовь Катюша сбережет.
Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой…
Ne me demandez pas la traduction…
КАТЮША
Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой.
Выходила, песню заводила
Про степного, сизого орла,
Про того, которого любила,
Про того, чьи письма берегла.
Он ты, песня, песенка девичья,
Ты лети за ясным солнцем вслед.
И бойцу на дальнем пограничье
От Катюши передай привет.
Пусть он вспомнит девушку простую,
Пусть услышит, как она поет,
Пусть он землю бережет родную,
А любовь Катюша сбережет.
Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой…
Ne me demandez pas la traduction…