Il y a trois ans, j’ai décidé, à la tête de la région Poitou-Charentes, d’engager une expérience de coopération décentralisée à partir de nos savoir-faire communs avec le Tamil Nadu : pêche, agriculture, environnement. En effet, le tsunami qui a touché le sud-est asiatique a provoqué en France une vive émotion et une intense vague de solidarité. Dès le lendemain, les régions françaises étaient à la pointe des actions menées en matière d’aide d’urgence, de soutien à la reconstruction et au développement.
La Région Poitou-Charentes, parce qu’elle travaillait sur d’autres projets avec deux ONG (INDP et ORCADES) menant des actions dans le sud de l’Inde, a décidé de porter son effort de solidarité dans l’Etat du Tamil Nadu, situé sur la cote sud-est de l’Inde, et dont les deux villes les plus importantes sont Chennai et Pondichéry.
Deux objectifs motivent mon déplacement sur place :
* évaluer l’efficacité des actions mises en Å“uvre depuis 3 ans
* continuer nos apprentissages réciproques : nous avons en effet donné, mais nous avons aussi beaucoup reçu
C’est ainsi que nous avons créé en Poitou-Charentes le micro crédit social universel : il permet à des personnes exclues des prêts bancaires de pouvoir emprunter pour un projet de vie, par exemple, la création de son entreprise, l’achat d’une voiture pour aller travailler, etc.
Nous avons à apprendre de l’Inde dans bien d’autres domaines ! Je serai ainsi particulièrement attentive à comprendre les ressorts de la réussite de ce pays, dans les secteurs de l’économie de la connaissance, des hautes technologies, de l’innovation, et des relations performantes entre entreprises et universités. J’essaierai aussi de comprendre pourquoi une partie si importante de la population indienne vit encore dans la pauvreté, sans profiter de ce dynamisme économique.
Le programme
Une première halte à Chennai pour visiter une unité de WIPRO, une SS2I indienne de plus de 70 000 salariés, ingénieurs de très haut niveau pour la plupart. Puis Pondichéry qui fut française jusqu’en 1954 et qui compte encore près de 7 000 ressortissants français, dont une minorité seulement parle encore notre langue. C’est autour de Pondichéry que se concentrent beaucoup des actions menées par la Région Poitou-Charentes : plantations forestières aux endroits où les vagues du tsunami n’ont laissé pendant longtemps que du sel : dans quelques années, l’activité de coupe donnera des revenus aux habitants ; soutien à l’élevage caprin ; apprentissage du traitement des eaux usées ; développement du micro-crédit à destination particulièrement des femmes défavorisées.
A sa demande, je me rends spécialement à Delhi pour déjeuner avec le Premier ministre indien, Manmohan Singh, avec qui j’évoquerai les sujets de politique internationale, d’échanges éducatifs et universitaires (en 1998, j’étais à Delhi pour créer l’agence de mobilité internationale des étudiants, EduFrance, devenue depuis CampusFrance). J’aborderai aussi bien sûr la question d’Arcelor et de Gandrange. Une solution industrielle existe, défendue par les salariés. La fermeture du site est intolérable, à un moment où la demande d’acier est au plus haut, tout comme les profits de l’entreprise.
Une rencontre est également prévue avec le professeur Swaminathan, personnalité scientifique agronome de renommée mondiale, et père de la « révolution verte » en Inde. Je suis bien sûr en contact avec Sonia Gandhi, qui ne sera pas à Delhi ce jour là : nous sommes convenues de nous rencontrer prochainement.
Ségolène Royal
Donc comme dit Ségolene, le tsunami a provoquer "une vague" de solidarité … pas que ca d’ailleurs !!!
Des nouvelles du petit rat ?! je m’inquiete !!
"l’Etat du Tamil Nadu, situé sur la côte sud-est de l’Inde, et dont les deux villes les plus importantes sont Chennaï et Pondichéry".
Nan nan nan Ségo, Pondichéry n’est pas une ville du Tamil Nadu, c’est un territoire indépendant!!! (et tous ses districts ne sont pas au T.N) Et puis il faut dire Puducherry si tu veux vraiment faire plaisir aux Indiens.
"Pondichéry qui fut française jusqu’en 1954"
En voilà les raisons!
Allez, encore un peu de bachotage avant de partir pour mieux éviter les gaffes!!..
(Elle y va quand?)
Mum> Bien vu, la "vague de solidarité". C’est la mère qui se déchaine !
Le petit rat a été relâché plus loin, pas de soucis pour lui.
A Carole, donneuse de leçons : le vice-gouverneur de Pondichéry dépend du gouverneur du Tamil Nadu. Ce n’est pas un territoire indépendant mais qui dépend du Tamil Nadu ! De plus, Pondichéry est historiquement une ville du Tamil Nadu. Pondichéry est de fait une ville du Tamil Nadu.
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"Comme les autres composantes de l’Union indienne, le Territoire de Pondichéry est dirigé par un gouvernement et par une assemblée provinciale élue. L’Etat central est représenté par un Gouverneur, nommé par les autorités de Delhi"
(http://www.senat.fr/rap/r06-416/...
Désolée si tu prends mal mon commentaire ironique, mais c’est ainsi.
Enfin, les attaques anonymes…C’est lâche et inélégant 😉
Mme Sego voyage en première aux frais de la région et exige de ne pas avoir d’homme assis à ses cotés. Même pas ses collaborateurs! (bonjour l’ambiance).
Une femme même inconnue fera l’affaire… et une indienne en Sari de plus jolies photos?
Pas de contacts de Mme Sego avec lles membres de la Délégation de sa propre Région.
Ils sentent sans doute le fromage?
Ah oui, j’oubliais: je suis bien renseigné et Mme Sego voyageait en 2B sur Chennaï le 7 avril…