Inde

Un mot d’excuse pour ce post sur mes vacances avec mes parents qui tardent à venir. Beaucoup de photos à retraiter, beaucoup de choses à raconter… Et surtout beaucoup de boulot de mon coté, des projets qui prennent tout mon temps libre, et Diablo 2 tout juste terminé (hum).
Holi, c’est une fête indienne dont on entend parler jusqu’en France, et à raison. Fêtée à l’arrivée des premières chaleurs, un jour de pleine lune, elle est appelée la fête des couleurs. Et ça, c’est surtout en photos qu’on comprend !

En fait, Holi, ça commence le samedi soir. On brûle le bonfire, qui représente en quelque sorte le mal (je résume).
Pour l’histoire, le roi maléfique plein de pouvoirs magiques (c’est Brahma qui lui a filé) n’est pas très content, parce que son propre fils prie Vishnu (qui d’ailleurs se réincarnera en Bouddha selon certain). Comme il demande à son peuple de prier pour lui plutot que pour les nombreuses divinités hindous, ça fait tache. Donc normal, il décide de le faire tuer.

Le méchant papa tente de l’empoisoner, de le faire piétiner par les éléphants …. Mais non, quand ça veut pas ça veut pas. Il demande donc à sa propre fille, Holika, de l’aider. Elle aussi a hérité d’un pouvoir magique, elle est insensible au feu. Elle attrape donc son frangin et monte sur un bûcher. Et là, c’est pas de bol, c’est Holika qui crame et Prahlad, le fils (oui faut suivre), qui s’en sort indemne.

Donc le Samedi soir de Holi, on revit l’histoire en brûlant des morceaux de bois, et pis on aura qu’à dire que c’est Holika.

Ceci étant fait, le terrain de jeu est presque prêt. En effet, les cendres du totem vont resservir pour le bonheur de tous. On ajoute un peu de boue à tout ça (mais je pense que vous avez déjà un peu compris en voyant les photos), et hop, ça fait des Chocapic.
Plus concrètement parlant, le dimanche matin donc. Tu sors de chez toi pépère, il est 9h (on t’a dit de pas te lever trop tard, donc vers 7h). D’abord, tu avales quelque chose. Et pas n’importe quoi !
Comme le veut la coutume, tous les aventuriers d’Inde du Nord avalent quelques verres de Bangh. Cette boisson, principalement à base de cannabis, est distribuée en toute légalité. Les indiens, déjà un peu foufous de nature, voient donc leurs pouvoirs découplés pendant la journée. Le mélange est préparé la veille, banane+raisins+lait+une partie du cannabis beaucoup moins violente que toute drogue issue de cette plante.
Ici, on voit à coté de Red Pravin les gars qui boivent du bangh.

Ensuite, après ce petit remontant qui n’agira qu’après un certain temps, c’est tout le monde dans la boue. C’est simple, un gars qui passe qu’est clean, il y a droit. Vous pouvez demandé à Mr Boussard, c’est vrai. 🙂

La matinée se termine lorsque tout le monde y est passé, et que les sacs de pigments colorés sont épuisés.

Enfin, en souvenir, voici ce que ça donne, 4 français en Inde après 6 mois :

Heureusement, ils nous avaient prévenu à l’ESEO, vous y allez un peu comme des aventuriers là-bas… 🙂