Les fans de bollywood l’ont sans doute remarqué, certains noms de films prennent régulièrement une lettre supplémentaire, comme Heyy Babyy ou Singh is Kinng.
Tout a commencé avec Kaho Naa Pyaar Hai (Dis Moi Que Tu M’aimes en Français). Le réalisateur du film, Rakesh Roshan, a d’abord été consulter un numérologue avant de décider le nom exact du film. Cette coutume est devenue presque habituelle chez les réalisateurs et les producteurs. Swetta Jhumani est une numérologue réputée de Pune : “Quelque soit la reconnaissance que nous avons aujourd’hui, c’est grâce à Bollywood.”
Kaho Naa Pyaar Hai a donc gagné deux “a” supplémentaires sur les recommandations de la famille Jhumani. Le film est ensuite devenu un des plus grands succès Bollywood.
Depuis, Roshan a toujours suivi la numérologie, pour Krazzy 4 ou Krrish. Himesh Reshammiya, chanteur puis acteur, a aussi une ferme croyance dans les chiffres. Ainsi ses prochains films suivent-ils les préceptes de la numérologie : Karzzzz, A Love Issshtory et Kajra Re ont tous été nommés suivant des calculs de numérologie. A la différence près que Himesh analyse lui même les chiffres, sans passer par des spécialistes.
“J’ai ajouté un Y supplémentaire à Namastey London et Heyy Babyy, ces deux films ont très bien marché au box office”, a précisé Niraj Mancchanda, numérologue basé à Bombay.
La mode est maintenant passée dans les noms : de plus en plus d’acteurs de Bollywood changent ainsi l’orthographe de leur prénom ou de leur nom de famille, en fonction des conseils de numérologues. Ainsi, Karishma Kapoor a récemment choisi d’enlever le “h” de son prénom, pour s’appeller maintenant Karisma – un exemple parmi tant d’autres.
La réalisatrice Ekta Kapoor a pour lettre fétiche le K. Tous les films et séries qu’elle a produits commencent ainsi par la lettre K : Kahaani Ghar Ghar Kii, Kasautii Zindagii Kay, Kkusum, Kasamh Se, Kyaa Kool Hai Hum ou même C Kkompany.
Voilà une croyance qui n’est pas prête de disparaitre…
En fait, excuse moi de te contredire, c’est pas du tout ça. C’est juste que le stagiaire "responsable" de l’affiche s’est planté misérablement. Du coup, parce que c’était le fils d’un copain, le réalisateur a monté le mytho de la numérologie en se disant "c’est trop gros, ça passera jamais" (que celui qui a dit cmb se dénonce). Sauf que si, c’est passé, les concurrents ont même pris ça très au sérieux et voilà où on en est rendu.
Moralité : ne faites pas confiance aux stagiaires. Jamais. Préférez leur de jeunes diplômés. Je dis ça sans raison particulière.
Contente de pouvoir enfin repasser sur le net et sur ton blog !
Bobard ou pas, j’aime bien cette histoire de numérologie !