S’il y avait un musicien connu en Inde, c’était bien Ravi Shankar. Père de Norah Jones, prof de musique de George Harrison, Woodstock en 1969, le maitre indien de la Sitar s’est éteint à l’age de 92 ans aux Etats Unis.
Brahmane né à Bénares, le Pandit commence la danse et rejoint un groupe avec lequel il parcourt l’Europe. En 1938, il arrête la danse pour se consacrer à la Sitar. Compostieur, il dirige une station de radio à Delhi.
En 1956, il retourne en Europe et en Amérique pour des représentations de musique classique indienne. Quatre ans plus tard, il prend comme élève le futur guitariste des Beatles.
Pendant 20 ans, il parcourt le monde pour donner des concerts et organiser des orchestres melant musique occidentale et musique indienne.
Rentré en Inde en 1986, il devient membre de la Haute Court du parlement indien et recoit le Bharat Ratna, la plus haute récompense offerte à un civil.
Ses deux filles, Norah Jones et Anoushka Shankar, sont toutes deux des musiciennes reconnues.
Le premier ministre indien, Manmohan Singh, reconnait Ravi Shankar comme un trésor national et un ambassadeur de l’héritage culturel indien.
A travers les yeux de Djoh, découvrez un visage de l'Inde bien souvent éclipsé. L'Inde ne se résume pas à la misère ou à la pauvreté. L'Inde ne se résume pas non plus au Taj Mahal et aux merveilleux palais du Rajasthan. Non, l'Inde est un ensemble complexe, qui vous est ici partagé au quotidien.
mmmm, je crois bien que le barbu est un autre Ravi Shankar, qui a des ashrams en Inde et qui, aux dernieres nouvelles, se porte plutot pas mal 🙂
http://www.artofliving.org/bangalore-ashram
Atte !
Antoine
<Facepalm>
C’est corrigé.