L’Inde, vous savez tous où c’est, enfin j’espère. A gauche, le Pakistan, au nord un bout de Chine et le Népal, puis à l’Est le Banlgadesh et la Birmanie. Sans doute des pays très intéressants à visiter, mais l’Inde est déjà immense !
Pune, c’est l’Inde du Sud. Parce que le tropique du cancer est juste au dessus, il paraît.
Pune, c’est avec 3,75 millions d’habitants la 2e ville de l’état du Maharastra. La première étant bien sûr Bombay, 18 Millions d’habitants et 5e ville mondiale. On rejoint Pune de Bombay en 3h par l’autoroute, mais le trajet n’est pas des plus agréables. Après la fatigue de l’avion (je parle pour nous pauvres français), la traversée de Bombay est longue et pénible. Beaucoup de bidon-villes, de pauvreté, la découverte de la conduite en Inde, l’état des routes… En arrivant à Pune, 24h de sommeil s’imposent ! C’est après que la découverte de l’Inde si riche et si étonnante peu commencée…
Nous ne sommes pas exactement à Pune, mais à Hinjawadi. L’écriture varie, on trouve écrit sur les panneaux Hinjwadi, et sur chaque courrier autant d’écritures différentes. Pour rejoindre Pune, il faut dans tous les cas compter 3/4 d’heures (il y a 15 km). Le meilleur moyen que l’on ait trouvé pour l’instant, c’est le rickshaw 6-seater, celui où on est 12 dedans. Ca nous coûte 50 Roupees par personne aller-retour, en moyenne (suivant la négociation). Sinon, les autorickaw (à 3 dedans) nous coûte 400 Roupees aller-retour, mais c’est plus sûr et ils nous emmènent directement là où on veut aller, et si ça nous intéresse, nous attende sur place pendant 2h avant de nous ramener juste devant l’I2IT. Ils sont bons, ces rickshaws.
Hier soir, pour fêter le début des vacances (et ne pas rester dans un campus sinistrement vide…), nous sommes allé à M.G. Road, rue commerçante pour indiens fortunés. Et pour la première fois, des indiennes de l’I2IT nous ont accompagnés. Après avoir répondu à leurs nombreuses inquiétudes, à savoir l’heure à laquelle nous avions prévu de rentrer et dans quels endoits nous voulions nous rendre, nous sommes parti en rickshaw 6 places. Comme la nuit était déjà tombée (il devait être 18h), les rickshaw étaient déjà partis et il fallait attendre le prochain. Celui-là, on n’a pas réussi à le prendre, mais on a compris la clé de la réussite. Dés l’arrivée du rickshaw, une trentaine d’indiens se jettent dedans, donc c’est à celui qui rentrera le premier. Thomas s’est très bien débrouillé et est rentré dans le suivant, nous laissant la voie plus ou moins libre (les indiens, ça les dérange pas s’ils doivent s’assoeir sur nos genoux). Pour les 3 indiennes qui nous accompagnaient, elles ont pris une place et se sont empilées.
Après un changement de rickshaw (les 6 places ont un champ d’action très limité), nous nous sommes séparés en autorickshaw pour rejoindre MG Road. Là, nous avons mangé une glace, alors qu’il était 20h et qu’on crevait de faim. Nous avons donc proposé un petit resto sympa que nous connaissions déjà. Les filles ont acquiécé, mais rendues devant la porte, elles sont restées plantées. On a eu beaucoup de mal à leur faire dire pourquoi elles ne voulaient pas rentrer ! J’avais remarqué qu’à l’intérieur, il n’y avait que des hommes. Et en effet, c’était le raison. Pourquoi ce resto en particuliers est plus pour les hommes, aucune idée, ni d’ailleurs comment elles l’ont su. Après longues négociations, les filles sont parties faire du shopping pendant que nous retournions au George, un bon restaurant avec des plats presque occidentaux (le poulet à l’ananas y est particulièrement bon). Peut-être un peu trop cher pour elles, au final on a pas bien su. Mais on était bien content de s’être rempli le ventre de viande, même si les 3 filles sont végétariennes. Au moins, on ne l’a pas fait devant elles !
Pendant le retour, après quelques chansons plus ou moins paillardes en français et en Hindi, nous avons eu notre premier accident. La conduite parait vraiment hyper dangereuse et sans aucune règle, mais on a fini par s’y habituer. On n’avait pas vu d’accidents jusqu’alors, malgré le nombre de personnes sur la route. Mais cette fois, on a bien senti le choc. Un 4×4 a débarqué de notre droite et est rentré dans le rickshaw sur le coté, cassant un phare. Pas bien grave, sauf que la stabilité d’un rickshaw est encore à prouver et qu’on est tellement serré à l’intérieur qu’un de nous a bien failli être éjecté. Heureusement, aucun problème a déploré. Le 4×4 s’est arrêté tout de suite, il était en tort. Il est venu s’expliquer avec notre chauffeur, le ton est monté. VD, notre amie indienne, est intervenu dans la conversation pour bien préciser que le 4×4 était en tort, ce qui n’a pas plus du tout au chauffard. VD n’osant plus parlé ensuite à voix haute, elle nous demandait de dire qu’on allait appeler la police. Finalement, le mec s’est barré, sans demander son compte. Ouf !
Aujourd’hui, puisqu’aucun cours ne venaient déranger notre planning (c’est beau les vacances !), nous sommes retourné à MG Road. Youssef, de l’Epitech, a trouvé une boutique pour faire réparer sa montre, je me suis acheté un polo Pepe Jeans hors de prix et un gros sac à dos de camping pour les vacances, et nous avons découvert à l’abri des regards un petit palace qui nous convenait très bien pour le diner.
A l’entrée, une panneau affichait “Réservé aux couples”. Comme on est blanc, on a eu bien évidemment le droit de rentrer sans qu’on nous pose la moindre question. Au 2 étage, ce restaurant très classe, où nous avons mangé pour 1000 Roupees à 3. C’est le digestif qui a augmenté l’addition, mais je devais vérifier que le Cointreau qu’ils proposaient était bien notre cointreau angevin (et aucun doute, c’est le même !). 7€ par personne, pour un très bon repas, on peut dire qu’on s’est fait plaisir. Au premier étage, une discothèque hyper classe, dans laquelle nous sommes rentrés en short/tong/avec le gros sac à dos. La classe. On a donc repéré un petit palace dans lequel nous serons plus que les bienvenus (mais ça c’est principalement dû à l’argent…). On a laissé 60 roupees de pourboire aux serveurs, en bons princes que nous sommes. (et donner 4 ou 5 fois 5 roupees dans la rue aux nombreux mendiants).
Demain soir, départ pour les vacances. L’I2IT nous a reservé tous nos billets, on a déjà déboursé 100€ pour faire Pune-Goa (bus), et Cochin-Mumbai (avion). Les autres trajets, à nous de nous débrouiller. Le bon plan, c’est qu’on est hébergé à Goa dans une guest House I2IT, ce qui veut dire qu’on ne paye ni le logement, ni la nourriture. Ils nous aiment bien, quand même…
Retour dans 2 semaines, d’ici là je veux pas de bêtises. A bientot !
pige pas trop la..qd on parle de qq faut forcement parler du physique, sinon çà veut dire qu il est moche? ?
pige pas trop la..qd on parle de qq faut forcement parler du physique, sinon çà veut dire qu il est moche? ?
Mais non, ça doit être une blague de mec. C’est juste que ça me faisait penser à une réponse bidon, genre "elle a son charme" à la question "comment tu la trouves?" en montrant une photo. Enfin bref on s’en fout.
Mais non, ça doit être une blague de mec. C’est juste que ça me faisait penser à une réponse bidon, genre "elle a son charme" à la question "comment tu la trouves?" en montrant une photo. Enfin bref on s’en fout.
Bon au moins, une chose est sûre : Djoh aura de la lecture à son retour.
Je crois pas qu’il ait choisi l’Inde parce qu’il pourrait vivre comme un Prince là bas, mais plutôt parce que l’Inde est semble-t-il très avancé en recherche technologique, particulièrement sur les réseaux or, c’est précisément ce qui l’intéresse. Donc la raison essentielle, c’est les études. Après, il aurait pu choisir l’Australie ou le Québec, mais c’est pas le même prix – que ce soit pour le billet d’avion ou l’école.
Le temps où il n’est pas en cours ou sur son campus, il visite un peu. Soit ils (avec son coloc, ou d’autres expats) partent en "freelance", soit accompagnés par les indiens du campus – accessoirement des potes et faisant aussi partie de la population locale, ne le néglige pas.
Sur ces temps là il va donc visiter des coins plutôt dépaysants, des paysages relativement magnifiques et certes, des fois, dans l’hyper-magasin pour riches indiens du coin, et dans les restaurants qui y sont. Au nivau des repas, je peux comprendre que le fait de ne manger que du riz puisse pousser à se jeter sur la première pizza, ou le premier plat adapté à l’occidentale venu – les mets locaux étant proscrits car bien trop épicés et source de gêne digestive pour les estomacs occidentaux non habitués à la nourriture locale.
Alors c’est facile de se mêler à la population et de s’ouvrir aux coutumes locales quand on s’expatrie en Australie/Québec/Etats-Unis/Italie/Espagne etc. : c’est à peu de choses près le même mode de vie qu’en France. Mais l’Inde semble tout à fait différente : tu sembles occulter le système de caste qui fait pourtant intégralement partie de la culture indienne.
Bien sûr, depuis 1947, tous les citoyens indiens sont égaux en droits, mais le système de caste n’a pas été aboli ou déclaré illégal. Or, par son lieu d’études, Djoh côtoie des Brahmanes et est considéré comme tel, donc oui, il faut s’attendre à ce qu’il découvre l’Inde des riches. De toute manière, c’est bien celle ci qui fait rêver l’occidental. Mais Djoh est lucide là-dessus, et quand il en a l’occasion n’hésite pas à donner (quelques brouzoufs, du chocolat, des sourires, son adresse mail, …), ni à se balader en dehors des grandes artères de la ville. L’Inde me semble être un pays plutôt cynique, je pense aux photos de djoh où on trouve une pub pour un canapé hors de prix ou pour le web 2.0, ces pubs étant placées au milieu de taudis.
De plus, c’est vrai que tout n’est pas qu’argent, mais qu’il en parle aide aussi à comprendre le mode de vie indien (bakchich, marchandage,…), et à nous donner des points de repères, à nous lecteurs occidentaux.
Enfin c’est Little Boudin qui a relevé "colonialisme" de mon commentaire précédent (où j’imaginais Djoh à la chasse au tigre), ça ne t’était nullement dirigé.
Ah et concernant ton PS, ton exemple du club med est caricatural et erroné (le club med étant un lieu sensiblement identique d’un pays à l’autre et duquel les gens n’en sortent généralement pas durant leurs vacances). Si tu veux, en utilisant le même principe, je peux transcrire "vivre un court moment comme [la population locale]" en "aller sur un souk et dans un hammam", en prenant pour exemple un pays du maghreb, y’a vraiment rien de transcendant.
Et de toutes manières, ce n’est pas en singeant un court moment cette population que tu la comprendras, ni elle, ni sa culture.
Bon au moins, une chose est sûre : Djoh aura de la lecture à son retour.
Je crois pas qu’il ait choisi l’Inde parce qu’il pourrait vivre comme un Prince là bas, mais plutôt parce que l’Inde est semble-t-il très avancé en recherche technologique, particulièrement sur les réseaux or, c’est précisément ce qui l’intéresse. Donc la raison essentielle, c’est les études. Après, il aurait pu choisir l’Australie ou le Québec, mais c’est pas le même prix – que ce soit pour le billet d’avion ou l’école.
Le temps où il n’est pas en cours ou sur son campus, il visite un peu. Soit ils (avec son coloc, ou d’autres expats) partent en "freelance", soit accompagnés par les indiens du campus – accessoirement des potes et faisant aussi partie de la population locale, ne le néglige pas.
Sur ces temps là il va donc visiter des coins plutôt dépaysants, des paysages relativement magnifiques et certes, des fois, dans l’hyper-magasin pour riches indiens du coin, et dans les restaurants qui y sont. Au nivau des repas, je peux comprendre que le fait de ne manger que du riz puisse pousser à se jeter sur la première pizza, ou le premier plat adapté à l’occidentale venu – les mets locaux étant proscrits car bien trop épicés et source de gêne digestive pour les estomacs occidentaux non habitués à la nourriture locale.
Alors c’est facile de se mêler à la population et de s’ouvrir aux coutumes locales quand on s’expatrie en Australie/Québec/Etats-Unis/Italie/Espagne etc. : c’est à peu de choses près le même mode de vie qu’en France. Mais l’Inde semble tout à fait différente : tu sembles occulter le système de caste qui fait pourtant intégralement partie de la culture indienne.
Bien sûr, depuis 1947, tous les citoyens indiens sont égaux en droits, mais le système de caste n’a pas été aboli ou déclaré illégal. Or, par son lieu d’études, Djoh côtoie des Brahmanes et est considéré comme tel, donc oui, il faut s’attendre à ce qu’il découvre l’Inde des riches. De toute manière, c’est bien celle ci qui fait rêver l’occidental. Mais Djoh est lucide là-dessus, et quand il en a l’occasion n’hésite pas à donner (quelques brouzoufs, du chocolat, des sourires, son adresse mail, …), ni à se balader en dehors des grandes artères de la ville. L’Inde me semble être un pays plutôt cynique, je pense aux photos de djoh où on trouve une pub pour un canapé hors de prix ou pour le web 2.0, ces pubs étant placées au milieu de taudis.
De plus, c’est vrai que tout n’est pas qu’argent, mais qu’il en parle aide aussi à comprendre le mode de vie indien (bakchich, marchandage,…), et à nous donner des points de repères, à nous lecteurs occidentaux.
Enfin c’est Little Boudin qui a relevé "colonialisme" de mon commentaire précédent (où j’imaginais Djoh à la chasse au tigre), ça ne t’était nullement dirigé.
Ah et concernant ton PS, ton exemple du club med est caricatural et erroné (le club med étant un lieu sensiblement identique d’un pays à l’autre et duquel les gens n’en sortent généralement pas durant leurs vacances). Si tu veux, en utilisant le même principe, je peux transcrire "vivre un court moment comme [la population locale]" en "aller sur un souk et dans un hammam", en prenant pour exemple un pays du maghreb, y’a vraiment rien de transcendant.
Et de toutes manières, ce n’est pas en singeant un court moment cette population que tu la comprendras, ni elle, ni sa culture.
Eh beh… Ca se déchaîne ici 🙂
Allez hop, je mets mon grain de sel.
Premièrement je pense que chacun a la droit de visiter un pays de la manière dont il l’entend. Ensuite, quand on débarque dans un pays on a besoin de quelques repères, surtout qu’il va y rester plus d’un an! De plus la majorité de ses lecteurs ne connaissent pas du tout l’Inde donc ça me semble normal qu’il fasse des comparaisons.
Je comprends ta réaction Aude mais elle est un peu excessive, je ne trouve pas que Djoh passe son temps à visiter des palaces. Puis il n’y a pas si longtemps qu’il est arrivé, il a encore le temps de visiter l’Inde profonde.
J’espère que tu ne vas pas fuire ce blog malgré tout 🙂 D’ailleurs, tu y es allée longtemps en Inde?
Eh beh… Ca se déchaîne ici 🙂
Allez hop, je mets mon grain de sel.
Premièrement je pense que chacun a la droit de visiter un pays de la manière dont il l’entend. Ensuite, quand on débarque dans un pays on a besoin de quelques repères, surtout qu’il va y rester plus d’un an! De plus la majorité de ses lecteurs ne connaissent pas du tout l’Inde donc ça me semble normal qu’il fasse des comparaisons.
Je comprends ta réaction Aude mais elle est un peu excessive, je ne trouve pas que Djoh passe son temps à visiter des palaces. Puis il n’y a pas si longtemps qu’il est arrivé, il a encore le temps de visiter l’Inde profonde.
J’espère que tu ne vas pas fuire ce blog malgré tout 🙂 D’ailleurs, tu y es allée longtemps en Inde?
J y ai vecu 6 ans, oui…
J y ai vecu 6 ans, oui…
Ah ok! Je comprends alors ton attachement à ce pays 🙂
Ah ok! Je comprends alors ton attachement à ce pays 🙂